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Affichage des articles du novembre, 2011

Danielle Mitterrand, le souvenir de tous les combats d'avant-garde

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D anielle Mitterrand, décédée le 22 novembre dernier à l'hôpital européen Georges-Pompidou, à l'âge de 87 ans, a été inhumée ce samedi 26 novembre, à Cluny en Saône-et-Loire. C’est une grande militante altermondialiste qui s'en est allée, une femme d’un courage, d’une indépendance et d’une obstination exceptionnelle. Veuve de l'ancien président de la République, elle était toujours plus à l'aise dans le rôle de militante en faveur des droits de l'Homme que dans celui de Première dame… Les causes que Danielle Mitterrand a ardemment défendues étaient nombreuses. Elle est restée en cela fidèle à la tradition familiale, sa mère Renée Flachot, institutrice et son père Antoine Gouze, principal de collège, tous deux laïcs et républicains, engagés dans la résistance qu'elle a rejoint à son tour dès dix-sept ans, en tant qu'agent de liaison. C’est elle qui menait campagne pour les droits de l’homme contre l'apartheid en Afrique du Sud. C’est

Est-il vraiment sain de confier l’Europe à des anciens banquiers de Goldman Sachs ?

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Recruter des banquiers comme pompiers de l’Europe, telle semble être la politique des dirigeants européens, Nicolas Sarkozy et Angela Merkel en tête. Mario Draghi nouveau président de la Banque centrale européenne (BCE), Loukas Papadimos nouveau 1er ministre grec et Mario Monti nouveau 1er ministre italien, trois financiers promus dont deux anciens responsables de la sulfureuse banque Goldman Sachs qui a aidé la Grèce à dissimuler des milliards d'euros d'emprunts d'Etat... Mario Draghi, Loukas Papadimos, Mario Monti, trois banquiers formés initialement aux Etats-Unis, sans parler de l’économiste portugais Antonio Borges qui a été mis en place à la tête du département Europe du FMI par DSK ou de Paul Achieltner, conseiller du directeur général du Fonds Européen de Stabilité Financière (FESF) président du géant allemand de l'assurance Allianz et qui a travaillé douze ans pour la banque d'affaires américaine Goldman Sachs... Aujourd’hui, le rôle de ces b

Accord européen du 26 octobre sur la dette et les banques : une politique de Gribouille !

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L’accord européen du 26 octobre dernier n’a rien résolu des problèmes de fond qui taraudent l’Union européenne : une monnaie sans État, un État sans budget digne de ce nom, une Union de plus en plus antidémocratique, une Banque centrale accrochée à ses dogmes, des traités qui organisent la domination des marchés financiers. Les chefs d’Etat, principalement Nicolas Sarkozy et Angela Merkel, ont voulu faire croire qu’on était sur la bonne voie, qu’ils s’étaient donné enfin les moyens de résoudre durablement la crise. En vérité, il n’en est rien surtout après l’annonce d’un éventuel référendum par le Premier ministre grec Georges Papandréou sur le très impopulaire plan de sauvetage adopté à Bruxelles… Les créanciers privés, notamment les banques, devraient effacer 50 % de leurs créances sur la dette publique grecque, soit 100 milliards d’euros. Contrairement à ce que prétend Nicolas Sarkozy, cela ne signifie pas une diminution de 50 % du montant de la dette publique grecque