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Affichage des articles du février, 2015

Reprendre la main sur la finance et les banques

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La fraude et l'évasion fiscales coûtent chaque année environ 1000 milliards d'euros aux pays membres de l'Union européenne, d ont 60 à 80 milliards  pour la France.  Mais les règles, les institutions et les individus qui ont permis de tels dévoiements de la finance n’ont pas été et ne sont pas pour l’heure vraiment remis en cause par l’Europe et la Commission de Bruxelles… Aujourd’hui, ce n’est ni la taille des Etats ni le montant des dépenses ou des avantages sociaux qui sont à l’origine de la crise mais au contraire la faiblesse des législations en matière de régulation et de lutte contre la fraude, aggravée dans certains cas par la corruption des oligarchies dirigeantes. Dans de nombreux pays, les moyens pour lutter contre la fraude et l'évasion fiscales  s’amenuisent et les enquêteurs n’ont parfois même plus les moyens logistiques d’enquêter sur le terrain. Pour la première fois depuis vingt ans, les sommes récupérées par les différente

Monsieur François Hollande, encore un effort pour abroger le délit de blasphème partout en France !

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L ’attentat contre Charlie Hebdo n’a pas seulement tué douze personnes mais s’est aussi attaqué à la liberté d’expression et à la démocratie.  En France, cette liberté fon­da­men­tale implique le droit de cri­ti­quer les reli­gions et de les tour­ner en déri­sion.  Ce que les dogmes religieux appellent « blasphème » concerne en fait les seuls adeptes d’un culte donné et ne sau­rait donc s’appliquer à l’ensemble des citoyens…  Le blas­phème est un droit de la Répu­blique, légi­time et auto­risé. Seules sont inter­dites et sanc­tion­nées péna­le­ment les attaques contre les per­sonnes ou les groupes de per­sonnes, quand elles revêtent un carac­tère dif­fa­ma­toire, raciste, anti­sé­mite, xéno­phobe ou dis­cri­mi­na­toire. Mais il existe toujours en France, dans les dépar­te­ments d’Alsace et de Moselle, un « délit de blas­phème », ves­tige dans le « droit local des cultes » de l’occupation bis­mar­ckienne de 1870. Il est tou­jours prévu et réprimé par l’article 166 d